J'avais fait quelques recherches il y a quelques temps, et j'avais trouve ce texte que j'avais vraiment aprecier. Il s'agit d'un Histoire parlant du Polterrgeist de Rosenheim, un texte de Dark-Stories.com écri par Philippe Wallon
L'exemple le plus célèbre est probablement celui étudié par Hans Bender (professeur à Fribourg, en Allemagne), connu sous le nom du "poltergeist de Rosenheim". En voici le récit, tiré de Broughton , p. 287.
"Par un matin froid de novembre 1967, la plupart des employés de l'avocat Sigmund Adam se trouvaient déjà au travail dans son étude de la ville bavaroise de Rosenheim. Une des dernières personnes à arriver fut Anne-Marie Schneider, une secrétaire de dix-huit ans récemment embauchée. Elle entra dans le hall et ôta son manteau. Alors qu'elle passait sous une lampe suspendue, celle-ci se mit à se balancer, mais la jeune fille ne remarqua rien du phénomène. Elle se dirigea vers le vestiaire, et le mouvement de la lampe s'amplifia. Soudain l'ampoule du vestiaire se mit elle aussi à se balancer. Un employé qui l'avait surveillée à son entrée lui lança : " Achtung ! Die Lampe ! " Anne-Marie se courba et releva son manteau pour se protéger. Un instant plus tard, l'ampoule située dans le hall explosa, projetant une pluie d'éclats de verre dans la direction d'Anne-Marie. Le balancement du fil cessa, et avec quelques mots de remerciements à l'employé qui l'avait mise en garde, Anne-Marie prit un balai pour ramasser le verre. Les autres membres du bureau se replongèrent dans leur travail. Ils étaient habitués maintenant.
Néanmoins l'avocat était à bout de nerfs. Son bureau subissait une autodestruction rapide et ses affaires ralentissaient considérablement. Les tubes fluorescents fixés au plafond tombaient sans cesse en panne. Une fois, il se produisit une forte détonation et tout l'éclairage s'éteignit tout d'un coup. Lorsque l'électricien, grimpé sur son échelle, examina les tubes au néon, il s'aperçut que ceux-ci avaient tourné de 90 degrés dans leur logement, interrompant la connexion électrique. À peine les avait-il tous remis en état de marche qu'un autre bruit violent se fit entendre et que les lumières s'éteignirent toutes à nouveau. Même lorsqu'elles n'étaient pas allumées, les ampoules à incandescence explosaient sans que le filament soit endommagé. Les plombs sautaient sans raison apparente, et parfois s'éjectaient tout seuls de leur logement. Les dysfonctionnements du téléphone étaient particulièrement graves. Les quatre combinés sonnaient en même temps sans qu'il y eût personne à l'autre bout du fil. Les conversations téléphoniques étaient souvent interrompues pendant de courtes périodes, ou coupées carrément. Les factures de téléphone atteignirent des montants aberrants, et nombre de numéros jamais appelés étaient facturés. Le liquide de développement, dans les machines à photocopier, jaillissait fréquemment de son réservoir sans que l'engin fût touché.
Tout d'abord, Adam et ses employés soupçonnèrent une déficience du système électrique. Des ingénieurs de la centrale électrique municipale et du bureau de poste (qui s'occupait du système téléphonique) furent appelés, et un équipement de contrôle installé sur les lignes électriques afin de détecter tout changement d'intensité du débit. Ces appareillages enregistrèrent de très importantes fluctuations du débit, qui coïncidaient souvent avec les phénomènes observés. On déconnecta l'étude de l'alimentation électrique municipale et l'on apporta une batterie de secours devant fournir un courant " sans perturbation ". Les écarts d'intensité de courant et les phénomènes continuèrent.
Des appareils d'enregistrement furent également branchés sur les téléphones pour garder trace de tout appel émanant des bureaux. Presque dès leur mise en fonction, ils enregistrèrent des appels envoyés des bureaux alors que personne n'utilisait le téléphone. Les enregistrements révélèrent un nombre considérable d'appels à l'horloge parlante (qui en Allemagne n'est pas un service gratuit), souvent six par minute. Le 20 octobre, quarante-six appels à l'horloge parlante en quinze minutes furent enregistrés. [...]
Le professeur Hans Bender de l'université de Fribourg, enquêteur chevronné en matière de poltergeists, arriva en compagnie de quelques collègues le premier décembre. Une semaine plus tard, ils furent rejoints par deux physiciens de l'Institut Max-Planck spécialistes de la physique des plasmas, F. Karger et G. Zicha, qui commencèrent à chercher des anomalies dans l'installation électrique et téléphonique. L'équipe de Bender remarqua rapidement que les phénomènes inexpliqués et les perturbations de puissance ne se produisaient que durant les heures de travail. Il devint également très vite évident que tous ces phénomènes avaient pour centre la personne d'Anne-Marie. Souvent, la première anomalie enregistrée par le matériel de surveillance se produisait au moment où Anne-Marie franchissait le seuil des bureaux le matin. Bender supposa qu'il s'agissait d'un cas de RSPK dont la jeune fille était l'agent.
Dès leur arrivée, Karger et Zicha entreprirent d'examiner les sources d'alimentation. Le 8 décembre, ils adjoignirent des équipements supplémentaires à ceux déjà en place. Entre 16 h 30 et 17 h 48 ce jour-là, l'appareillage enregistra quinze variations brusques du débit à intervalles irréguliers. À peu près au même moment, des craquements très forts se firent entendre, similaires à ceux qu'auraient produits des étincelles géantes, cependant chaque variation électrique ne s'accompagnait pas systématiquement de ces manifestations sonores. Tous les bruits furent enregistrés sur un magnétophone. On ajouta encore des appareils pour mesurer le potentiel électrique et le champ magnétique près des enregistreurs, ainsi que l'amplitude sonore dans les bureaux. Sur la base de leurs recherches, les physiciens jugèrent qu'ils pouvaient éliminer comme causes plausibles les variations dans l'alimentation électrique, les voltages démodulés à haute fréquence, les charges électrostatiques, les champs magnétiques statiques externes, les effets ultrasoniques ou infrasoniques (y compris les vibrations), les branchements défectueux ou des défauts de fonctionnement des appareils enregistreurs et, finalement, une intervention manuelle.
Lorsque Bender eut exposé sa conviction que les perturbations étaient dues à la PK, l'activité de poltergeist s'intensifia. L'équipe de Bender ainsi que les ingénieurs de la compagnie d'électricité et les officiers de police virent des assiettes décoratives sauter des murs et des tableaux se balancer et même tourner autour de leur crochet d'attache. Bender captura sur bande vidéo les lampes qui oscillaient et les bruits de détonation, mais il ne put enregistrer les mouvements des tableaux. Un autre enquêteur, utilisant leur équipement, put enregistrer un tableau effectuant une rotation de 320 degrés sur son axe. L'équipe de Fribourg observa des tiroirs s'ouvrant d'eux-mêmes et des documents qui se déplaçaient seuls. Certains tiroirs s'éjectèrent complètement des meubles. Par deux fois, un classeur de quelque 150 kilos s'écarta du mur d'une trentaine de centimètres. Tandis que se produisaient ces phénomènes, les enquêteurs notèrent qu'Anne-Marie était de plus en plus nerveuse. Finalement elle manifesta des contractions hystériques des bras et des jambes. Lorsqu'elle partit pour prendre une période de repos, les phénomènes cessèrent aussitôt. Peu après elle trouva un emploi ailleurs, et l'avocat ne connut plus aucune difficulté. Dans les bureaux où travaillait désormais Anne-Marie quelques perturbations se produisirent, mais moins spectaculaires et qui cessèrent avec le temps.
[...] Sur plus de trente-cinq cas qu'il avait étudiés, le professeur Bender a toujours affirmé que celui de Rosenheim était le plus impressionnant."