L’histoire de la FamilleTout commença le jour où la petite Sarah Lockwood Pardee vu son premier éclat de soleil en Septembre 1839 à New Haven dans le Connecticut aux États-unis. Elle devint une jeune femme convoitée qui avait de multiples talents que ce soit dans la musique ou dans les diverses langues qu’elle maîtrisait facilement. Bien qu’elle n’était pas très grande, sa forte personnalité et son amour pour les petits bonheurs de la vie, lui donnaient un charisme et une place enviée dans la hiérarchie sociale de l’époque.
Au même moment, un homme mûrit aussi de son côté, il s’appelait William Wirt Winchester. Il était le fils de Oliver Fisher Winchester, Lieutenant Gouverneur du Connecticut. Son père acheta quelques années plus tard une compagnie qui fabriquait le « Volcanic Repeater » un fusil qui se rechargeait par un engrenage à levier. Avec le temps, il développa le « Henry Rifle » qui s’avéra à être l’une des armes favorite des troupes du Nord pendant la Guerre de Sécession Américaine ente 1861 e 1865. Elle avait la possibilité de tirer plusieurs projectiles à répétition. La compagnie faisant des profits en or pendant cette guerre grâce à divers contrats gouvernementaux et indépendant changea de nom pour « The Winchester Repeating Arms Compagny ».
Entre-temps, Sarah Pardee et William W. Winchester se marièrent en 1862 à New Haven. Quatre ans après leur union, un 15 Juillet 1866, Sarah donna naissance à une petite fille qu’ils appelèrent Annie Pardee Winchester. Leur bonheur fut bref, puisque la nouvelle venue contracta un virus malin (Marasmus/Marasme) qui la tua quelques jours plus tard, le 24 Juillet. Sarah se retira de toute vie publique pendant près d’un an à souffrir de cette perte. Elle soufre alors d’une grande dépression qu’elle n’arriva pas à se détacher. Elle vécu 15 ans en compagnie de William mais ils n’eurent pas d’autres enfants.
La jeune mère retourna alors près de sa famille quand une autre tragédie la frappa. Son mari, qui avait désormais la compagnie de son défunt père attrapa une tuberculose pulmonaire et mourut à son tour le 7 Mars 1881. Sarah hérita alors d’une fortune qui s’éleva à plus de 20 millions de dollars, ce qui était un montant exorbitant pour l’époque. Grâce à cet héritage, elle avait acquit 48.9% des profits de la compagnie et recevait alors un montant approximatif de 1000$ par jour. Malgré tout, l’argent ne lui rendit aucun bonheur où n’apaisa aucune de ses souffrances.
Rencontre avec le Medium de BostonUn ami qui s’occupait de Sarah lui recommanda d’aller consulter un médium pour communiquer avec les deux personnes qu’elle avait perdu. Elle fait donc un voyage jusqu’à Boston pour le rencontrer. Ce dernier lui affirma que son mari était près d’elle, en le décrivant en détails. Il lui dicte alors les paroles de son défunt mari qui explique que la famille est prisonnière d’une malédiction qui a prit la vie de son enfant et la sienne et que cette malédiction prendra sa vie bientôt. Cette malédiction proviendrait alors des résultats qu’un eue les armes créées par la compagnie parce que des personnes qui en sont décédée durant la guerre, autant les indiens que les soldats et animaux, cherchent une vengeance. L’esprit de son mari, par le biais du Médium, lui dit aussi qu’elle doit vendre sa propriété de New Haven et déménager vers le « Soleil couchant » (L’Ouest). Le médium explique à son tour qu’elle doit commencer une nouvelle vie et qu’elle devra alors construire une maison pour elle, mais aussi pour les personnes qui sont décédées grâce à cette arme. De plus, il lui explique qu’elle ne devra jamais arrêter de construire la maison, parce que si elle arrête la construction, elle mourra.
La Construction de la Maison de WinchesterPeu de temps après cette séance de Spiritisme, Sarah vendit sa maison à New Haven et avec sa grande fortune, elle alla s’installer dans l’Ouest de la Californie aux limites de San Josée près de Santa Clara Valley en 1884. Elle persuada le Dr. Caldwell de lui vendre sa maison à 8 pièces et de 162 acres. Elle changea les plans originaux de la maison et engagea des entrepreneurs locaux. Pendant près de 36 ans, elle fit faire des changements dans la maisons, faisait construire et démolir des pièces. Elle gardait 22 charpentiers au travail constamment et les faisaient travailler 24h/24. Le son des marteaux et des scies se faisait entendre à répétition jours et nuits.
Chaque jour, elle rencontrait le maître de chantier et tentaient d’élaborer les plans pour la journée. Les plans étaient toujours quelques peu mélangée et confus, mais ils donnaient une allure distingué à la maisonnée. Quand un problème surgissait, on ne faisait alors que construire une nouvelle chambre près d’une autre pièce.
Rapidement, la maison commença à prendre des allures de manoirs avec des ailes et de multiples étages. À son apogée, la maison possédait près de 7 étages en 1906. On y avait fait installer 3 ascenseurs et 47 cheminées. Il y avait des escaliers qui ne menaient nulle part, de fausses cheminées qui s’arrêtait au plafond de la pièce et des portes qui ouvrait sur un mur. Certains accessoires comme les lampes ou les trappes d’aération s’empilaient les unes sur les autres. Les portes des salles de bains avaient aussi toute une fenêtre encastrée.
En fait, bien que la structure de la maison semble totalement sortie d’une grande folie, Sarah y trouvait un sens bien logique. Puisque la maison ressemblait à un immense labyrinthe, elle avait alors l’adresse de pouvoir contrôler les esprits qui viendrait pour se venger ou alors les décourager de la trouver parmi l’immense demeure.
Il semblerait que Sarah eue une obsession du nombre 13 durant la constructions. La majorité des fenêtres possédaient une décoration de 13 vitraux, la serre avait 13 coupoles et plusieurs des plafonds de bois contenaient 13 sections. On note alors que tous les escaliers, à l’exception d’une, possédait alors ce nombre de marches. Elle fait même souder une treizième chandelle à ses chandeliers. Son testament comporte 13 sections qu’elle a signées 13 fois.
L’évènement le plus tragique qui s’est produit dans cette maison est sûrement le désastreux tremblement de terre de San Francisco qui a endommagée une bonne partie des constructions. Les trois derniers étages furent complètement détruits et ils sombrèrent dans les jardins. Sarah qui dormait dans une chambre quand le séisme se produisit fut alors prisonnière durant un court laps de temps. Elle pensa alors que cette catastrophe naturelle était un message des Esprits qui étaient furieux contre les travaux qui avaient été fait, voire même parce qu’elle était aux abord d’avoir terminée sa construction. Malgré tout, les dommages qu’a subit le manoir n’étaient pas autant catastrophiques qu’ils auraient pu l’être. Une bonne partie de la maison avait bien enduré le choc.
C’est après avoir fait une séance de spiritisme, le 4 Septembre 1922 que Sarah Winchester mourut dans son sommeil à l’âge de 83 ans. Elle laissa alors à sa nièce son héritage. La compagnie d’arme de son défunt mari ferma ses portes quelques temps après la mort de la dame. Contrairement à la pensée populaire, Sarah Winchester était généreuse avec ses employées. Elle les payaient près de 3 dollars par jours, ce qui était énorme pour une personne qui normalement gagnait près de 1.5 dollars la journée. Les centres d’aides aux orphelins et quelques centres de charités locales ont aussi reçus de gros montant anonyme qu’on soupçonne provenir de sa part. On raconte aussi qu’elle invitait quelques enfants du voisinage à venir jouer dans les jardins et qu’elle leur offrait des crèmes glacées.
À Suivre....